Dans l'ombre de Marlow
Aventure, Drame
Le Quatrième mur (2025)
Infos sur Le Quatrième mur
Le film est sorti en année 2025
Genre: Drame
Durée: 1h 56min
Directeur: David Oelhoffen
Acteur: Laurent Lafitte, Simon Abkarian, Manal Issa
Nationalité: France, Luxembourg, Belgique
La critique du film Le Quatrième mur
Note: 3.8/5
« Le Quatrième mur » s’avère une petite surprise cinématographique, portée par une idée audacieuse : briser la barrière entre l’écran et le spectateur pour questionner la perception du récit. Le film réussit à instaurer une intimité rafraîchissante, grâce à la performance nuancée de son protagoniste, qui oscille entre vulnérabilité et assurance. La mise en scène de Léa Bernard, minimaliste mais efficace, laisse la place à l’humour pince-sans-rire et aux dialogues bien pensés. Le rythme s’embrouille parfois, surtout dans les scènes métatextuelles qui peuvent paraître indulgentes, mais l’ensemble reste cohérent. Avec son écriture inventive et son charme discret, le film mérite le détour, même s’il ne révolutionne pas le genre.
Synopsis le film Le Quatrième mur
Liban, 1982. Le vieil accord conclu avec un ami de longue date conduit Georges, jeune metteur en scène français, à fouler le sol de Beyrouth, ville ravagée par une guerre civile qui déchire frère contre frère. Son projet, à la fois audacieux et fragile, veut ressusciter la tragédie d’Antigone sous les feux croisés du conflit, en confiant les rôles à des comédiens issus des divers belligérants politiques et confessionnels. Égaré dans ce labyrinthe d’hostilités incompréhensibles, il trouve un guide inattendu en Marwan, figure locale qui l’initie aux réalités du terrain. Peu à peu, la scène devient le théâtre d’émotions interdites : Georges se laisse charmer par Imane, une infirmière au regard résolu, et le souffle de leur amour naissant se heurte à l’inexorable recrudescence des combats. Entre les répétitions, les bombardements et les promesses de réconciliation, le metteur en scène doit affronter la dure vérité : l’art, même le plus noble, ne peut pas toujours s’emparer d’un instant de paix dans le tourbillon d’une guerre sans fin.
